Certains 14 juillet...

Publié le par Tristan

 

14 juillet

 

 

 

 

 

Saint Camille (16ème siècle)

 

À Saint-Jacques de Rome, au XVIe siècle, Camille de Lellis s'indigne de la détresse morale des malades et fonde à leur intention l'Institut des clercs réguliers ministres des infirmes (ou Camilliens). Protecteur des hôpitaux et des malades, Camille est devenu le saint patron des infirmiers.

 

 

 

 

Saint Bonaventure (1221-1274)

 

Réformateurs de l’ordre des franciscains. Auteur du célèbre « Itinéraire de l’âme à Dieu ».

 

 

 

 

 

 

1077

 

La dédicace de Bayeux.

 

Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume Le Conquérant, consacre la nouvelle cathédrale de sa ville, l'une des plus importantes de Normandie. La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La tapisserie dite "'de Bayeux" longue de 69 mètres est étendue dans la cathédrale. Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement.

 

 

 

 

 

1223

 

 

Mort à Mantes, à l'ouest de Paris, du roi Philippe Auguste (58 ans), après 42 ans de règne. Il est enterré à Saint-Denis et son fils aîné (36 ans) lui succède immédiatement sous le nom de Louis VIII. Pour la première fois, le roi n'a pas jugé utile de faire sacrer son fils avant de mourir. Après deux siècles d'existence, la dynastie capétienne est assez solidement établie pour que la succession héréditaire s'opère d'elle-même.

 

 

 

1602

 

Giulio Mazarini, qui deviendra célèbre sous le nom de Mazarin comme Premier ministre de la France, est né le à Pescina, dans les Abruzzes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789

 

La Bastille, est prise d'assaut par des Parisiens et bientôt démolie.

 

Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération commémore le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Les représentants des 83 départements fraternisent sur le Champ de Mars.

 

La Fête nationale du 14 juillet perpétue le souvenir de cet événement.

 

La Révolution en germe

40 jours plus tôt, les états généraux se sont réunis à Versailles et les députés ont constaté que les maux du gouvernement appelaient davantage qu'une simple réforme de l'impôt. Ils ont décidé de remettre à plat les institutions et de définir par écrit, dans une constitution, de nouvelles règles de fonctionnement, selon l’exemple américain.

 

Le 9 juillet, l'assemblée réunie à Versailles se proclame «Assemblée nationale constituante». L'initiative ne plaît pas au roi ni à son entourage. Le 12 juillet, Louis XVI renvoie son contrôleur général des finances, Jacques Necker, un banquier très populaire.

 

Échec de l'émeute

Le 13 juillet, à Paris, la rumeur se répand que les troupes royales vont entrer en force dans la capitale pour mettre les députés aux arrêts. De fait, des corps de troupes sont rassemblés au Champ de Mars et aux portes de Paris. Un comité permanent, la «municipalité insurrectionnelle», est formé pour faire face à la menace. Il se substitue à la vieille municipalité royale.

 

Au matin du 14 juillet, des artisans et des commerçants se rendent à l'hôtel des Invalides en quête d'armes. Le gouverneur cède aux émeutiers et ouvre les portes. La foule emporte 28.000 fusils et 20 bouches à feu. Mais il lui manque encore de la poudre...

 

Des émeutiers rugissent alors : «A la Bastille !» où la rumeur prétend que de la poudre y aurait été entreposée. Au demeurant, le peuple a une revanche à prendre sur la vieille forteresse médiévale dont la masse lugubre lui rappelle à tout moment l'arbitraire royal.

 

La garnison se compose de 82 vétérans, dits invalides, et d'un détachement de 32 gardes suisses. Face à elle, les émeutiers ne font pas le poids. Ils sont un millier seulement, sans commandement et sans armes lourdes.

 

Le marquis de Launay, gouverneur de la Bastille, veut gagner du temps en attendant des secours. Il reçoit trois délégués et les retient à déjeuner. Il s'engage à ne pas tirer sous réserve que les émeutiers ne tentent pas d'entrer dans la forteresse.

 

Mais une explosion mystérieuse émeut la foule. On crie à la trahison. Un groupe pénètre dans l'enceinte par le toit du corps de garde et attaque à coups de hache les chaînes du pont-levis.

 

De Launay, sans expérience militaire, perd ses moyens. Il donne l'ordre de tirer. La garde suisse fait des ravages chez les assaillants. On compte une centaine de morts.

 

Les gardes françaises contre la Bastille

Tout bascule avec l'arrivée de deux détachements de gardes françaises. Ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers. Ils vont leur assurer la victoire.

 

Sous le commandement de deux officiers, Élie et Hulin, ils amènent deux canons et les pointent sur la Bastille. Il s'ensuit un début d'incendie à l'entrée de la forteresse et quelques pertes chez les défenseurs.

 

 

Il est 4 heures du soir. De Launay se ressaisit, ordonne soudain le feu à outrance puis tente de faire sauter les magasins de poudre. Mais ses invalides lui imposent de brandir un mouchoir pour parlementer. Le feu cesse. Les ponts-levis sont abaissés et la foule se rue dans la forteresse.

 

Les gardes suisses, qui ont eu le temps de retourner leurs uniformes, sont pris pour des prisonniers et épargnés. Mais la foule lynche les malheureux invalides tandis que le marquis de Launay, qui a tenté de se suicider, est traîné dans les rues de la capitale avant d'être décapité par un boucher. Sa tête est fichée sur une pique et promenée en triomphe à travers le faubourg ainsi que les têtes des autres défenseurs de la Bastille. Ce rituel macabre, inédit dans l'Histoire du pays, illustre le basculement de la Révolution dans la violence.

 

À la Bastille, on libère les détenus au prix d'une légère déception car il ne s'agit que de sept personnages de minable envergure (escrocs, faussaires, délinquant sexuel,...). Au demeurant, les émeutiers sont surpris de découvrir des chambres spacieuses et d'un grand confort, à l'opposé des cellules de torture que décrivaient complaisamment dans leurs brochures les intellectuels poudrés qui avaient eu, comme Voltaire ou le marquis de Sade, l'occasion de séjourner à la Bastille.

 

Fin d'un monde,...

Le soir même, Palloy, un entrepreneur zélé, réunit 800 ouvriers et entreprend la démolition de la vieille forteresse dont les jours étaient de toute façon comptés.

 

Le propre frère du roi, le comte d'Artois, futur Charles X, prend la mesure de l'événement. Il quitte la France sitôt qu'il en a connaissance. Il est suivi dans cette première vague d'émigration par quelques autres hauts personnages, dont le prince de Condé et Mme de Polignac.

 

... début d'un autre

À Versailles, Louis XVI note dans son journal à la date du 14 juillet : «Rien»... Mais il ne s'agit que du résultat de sa chasse habituelle. Surpris par la violence populaire, le roi se retient de dissoudre l'Assemblée. Les députés, dans une séance mémorable présidée par l'abbé Grégoire, prennent la résolution de siéger en permanence. La Révolution peut suivre son cours.

 

Le premier anniversaire de l'événement donnera lieu à une grande réconciliation nationale, la Fête de la Fédération, et beaucoup plus tard, en 1880, la IIIe République, en faisant du 14 juillet la Fête nationale, consacrera la réconciliation de la France de l'Ancien Régime et de celle de la Révolution.

 

 

 

1795

 

La Marseillaise devient l’hymne national.

 

Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debry déclare "La Marseillaise" hymne national français. D'abord appelé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", la chanson a été écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg. Interdite durant le premier et le second empire, elle sera définitivement proclamée "hymne national" en 1879.

 

 

 

1800

 

Naissance de J.B. Dumas, chimiste. Il affirma par sa théorie des substitutions, l’unité de la matière.

 

 

 

1865

 

Le drame du mont Cervin.

 

Après quelques vaines tentatives, l’alpiniste britannique Edward Whymper réalise la première ascension du mont Cervin (4478 mètres), situé dans les Alpes. Parti deux jours plus tôt de la ville de Zermatt, il est accompagné par six personnes, professionnels ou passionnés. Lors de la descente, le rêve est entaché par la chute mortelle de quatre d’entre eux. Seuls Whymper, le guide Peter Taugwalder et son fils rejoindront la ville de Zermatt, sauvés par la rupture de la corde qui les liait.

 

 

 

1888

 

Naissance de Jacques de Lacretelle à Cormatin (Saône et Loire), écrivain et membre de l’académie française.

 

 

 

1889

 

Congrès à Paris instituant la 2ème Internationale Ouvrière.

 

 

 

1890

 

Naissance d’Ossip Zadkine, sculpteur russe, naturalisé français.

 

 

 

   

1918

 

Le cinéaste suédoisIngmar Bergman est né à Upsala.

 

 

 

1919

 

Naissance de Lino Ventura (Pseudonyme de Lino Borrini) à Perme (Italie) grand acteur.

 

 

 

1921

 

Naissance de Jean Valton à Bry sur Marne, chansonnier.

 

 

 

1925

 

Naissance à Montpellier de Jean Claude Bringuier, auteur et producteur de télévision.

 

 

 

1933

 

Naissance de Solange Fasquelle, née de la Rochefoucauld, femme de lettres.

 

 

 

1935

 

Naissance de Marcel Gotlieb, dit Gotlib à Paris, auteur de bandes dessinées. A beaucoup publié dans le magazine ado « Pilote » aujourd’hui disparu des kiosques… hélas !... Il a enchanté ma jeunesse.

 

 

1940

 

Première diffusion de l’émission « Les français parlent aux français ».

 

Au lendemain du célèbre Appel du Général De Gaulle, l’émission de propagande "les Français parlent aux Français" est créée. Diffusée depuis la BBC à Londres, elle et son équipe sont dirigées par Michel Saint-Denis. Elle propose de nombreux reportages et commentaires sur l’actualité, tous destinés à servir la cause alliée, et sera diffusée jusqu’en août 1944.

 

 

 

1941

 

Armistice au Liban et en Syrie.

 

Aidées par une division de la France libre dirigée par le Général Catroux, les troupes britanniques contraignent les Vichystes à l’armistice en Syrie et au Liban. Les combats avaient commencé début juin. Le Général Catroux, au nom du Général de Gaulle, promet alors l’indépendance à Damas et à Beyrouth. Mais les français, pressés par les britanniques, ne sont en fait guère enthousiastes et préfèrent reculer l’échéance. De fait, la France ne renoncera à ses mandats que lorsque la guerre sera achevée en 1946, même si l’indépendance officielle du Liban date de 1943.

 

 

 

1960

 

Lancement de l’Opération des Nations Unies au Congo.

 

L’ONU envoie ses forces militaires au Congo, où les tensions s’intensifient. Le Congo vient de proclamer son indépendance, mais des révoltes éclatent, renforcées par l’arrivée de nouvelles forces belges venues protéger les leurs. Face aux menaces, le Premier ministre Lumumba demande l’aide de l’ONU, qui ne tarde pas à intervenir. L’ONU, Opération des Nations Unies au Congo, compte près de 20 000 militaires chargés de veiller au bon déroulement du retrait des troupes belges. Toutefois, les tensions ne s’apaiseront pas : Mobutu prendra le pouvoir en septembre, soutenu par l’ONU. Lumumba, quant à lui, sera arrêté puis assassiné. On accusera alors l’ONU d’en être en partie responsable et l’URSS en sera particulièrement indignée.

 

 

 

1964

 

Jacques Anquetil remporte le maillot jaune.

 

Il bat tous les records en sortant vainqueur pour la cinquième fois du Tour de France. Il a donné le meilleur de lui-même tout au long de la course et s’est battu avec acharnement contre l’obstination de son adversaire, Raymond Poulidor. Les deux sportifs ont remarquablement confronté leurs forces dans la montée du Puy de Dôme. Finalement, Poulidor franchit la ligne d’arrivée avec à peine une minute de retard sur le vainqueur. Avec déjà une victoire au Giro (Tour d’Italie) dans la poche, Anquetil gagne ici son dernier Tour.

 

 

 

1979

 

Le XV  de France bat les All Blacks !....

 

L'équipe de France de rugby s'impose à Auckland lors d'un deuxième test-match face aux All Blacks, 24 à 19. Pour les hommes de Jean-Pierre Rives la victoire est historique d'autant qu'une semaine auparavant la France avait essuyé une cuisante défaite face aux colosses néo-zélandais, 23 à 9.

 

 

 

2002

 

Attentat manqué contre Jacques Chirac.

 

Maxime Brunerie, 25 ans, tire en direction du président Jacques Chirac pendant le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris. Au moment où il vise M. Chirac avec sa carabine 22 long rifle, trois spectateurs l'immobilisent. Un coup part mais rate le président de la République qui ne remarque rien. Maxime Brunerie, membre du groupe d'extrême droite "Unité radicale" et du MNR de Bruno Mégret, avait laissé un message sur un site Internet britannique incitant les internautes à regarder la télévision ce dimanche 14 juillet. Entendu par la police, le déséquilibré sera interné en unité psychiatrique.

 

 

 

 

 

 

La phrase du jour :

 

«  De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace… » Danton… Belle phrase à en perdre la tête… sourires !...

 

 

Bisous à toutes… A demain…


Il semble s'être passé moins d'événements ce jour là... et à l'instar de Louis XVI, qui nota dans son journal personnel " rien ", je dirai : " journée calme ".

Publié dans ce jour là....

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M
bisous eric, a bientot.
Répondre
T
Merci MartineA toi aussi bisous et bon week end festif !