Cest arrivé certains 16 juin...

Publié le par Tristan



16 juin

 

Saint Jean François (16ème siècle)

 

Jean-François Régis est né près de Carcassonne en 1597. Jésuite, il se voua à la prédication en pays cévenol. Il fonda aussi un refuge pour les prostituées.

 

 

 

Saint Aurélien (6ème siècle)

 

Evêque d’Arles.

 

 

 

Addendum

 

15 juin

 

Savais-tu ça? Le 15 juin 1963, "Carrefour" ouvre à Sainte-Geneviève des Bois, dans l'Essonne, le premier hypermarché français. Merci Carrouf! Benjamin Franklin, il avait une bonne tête, dis donc ! Bisous Eric.

 

Merci à La Mouch’ (Dominique)

 

Et

 

Je n'ai plus eu le courage de passer hier soir... Sainte Germaine est la patronne des bergers..Pour le dicton « Si en juin un grand chaud, tous les blés seront creux et chauds » ...vraiment si tu comprends quelque chose je veux bien que tu m'expliques.

 

Merci à Brodev (Evelyne)

 

 

 

 

 

 

455

 

 

Les Vandales et leur chef Genséric débarquent à Rome, en provenance de l'Afrique romaine où ils ont établi leur royaume après avoir traversé l'Espagne (et laissé leur nom à la province actuelle d'Andalousie). Ils mettent à sac ce qui reste de la Ville éternelle.

 

877

 

A la veille de partir guerroyer en Italie, le roi carolingien Charles le chauve réunit à Quierzy-sur-Oise ses compagnons de combat (en latin comitis, dont nous avons fait comtes). Il leur présente un capitulaire, autrement dit un texte réglementaire, par lequel il garantit les droits de leurs fils sur leurs terres au cas où ils viendraient à mourir pendant l'expédition. Le capitulaire de Quierzy-sur-Oise témoigne de la mise en place progressive d'une noblesse héréditaire destinée à suppléer aux défaillances du pouvoir impérial. Il en résultera la société dite «féodale».

 

 

1216

 

Le pape Innocent III s'éteint à Rome.

 

 

1789

 

Le Tiers Etat se proclame « Assemblée Nationale » lors du siège des Etats généraux.

 

 

1801

 

Un arrêté consulaire instaure le monopôle des Postes.

 

 

 

 

1816

 

Cette nuit la, Mary Shelley (19 ans), raconte l'histoire du docteur Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l'égal de Dieu.

Dans la nuit du 16 juin 1816, Mary Shelley (19 ans), raconte l'histoire du docteur Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l'égal de Dieu.

Dans la nuit du 16 juin 1816, les poètes Lord Byron et Percy Shelley devisent avec leurs compagnes respectives, Claire et Mary, ainsi qu'un ami, le docteur Polidari, dans une grande villa des bords du lac Léman, en Suisse.

 

En raison d'un été pourri, cela fait plusieurs jours qu'ils ne peuvent sortir et, pour passer le temps, ils entament un concours d'histoires macabres sur une suggestion de Lord Byron : «We will each write a ghost story» («Nous allons chacun écrire une histoire de fantôme»).

 

C'est ainsi que la fiancée de Shelley, Mary Godwin (19 ans), raconte l'histoire du docteur Victor Frankenstein, qui tenta de créer la vie à l'égal de Dieu.

 

 L'histoire lui est inspirée par la vie d'un alchimiste allemand du siècle précédent, Konrad Dippel.

 

Elle prend forme dans les jours qui suivent, après que la jeune fille eut passé quelques nuits cauchemardesques.

 

Elle débouche sur la publication deux ans plus tard du roman Frankenstein ou le Prométhée moderne, l'un des grands mythes de l'Occident contemporain et une mine intarissable pour les scénaristes du septième Art.

 

 

1846

 

Giovanni Feretti  succède au pape Grégoire XVI sous le nom de Pie IX.

 

 

1890

 

Naissance du comédien burlesque Stan Laurel. Célèbre dans des comédies burlesques avec Oliver Hardy.

 

 

1925

 

Naissance à Paris du romancier, journaliste et académicien Jean d'Ormesson.

 

 

1926

 

Naissance de Annie Cordy à Bruxelles, chanteuse.

 

 

 

1940

 

Ce soir du dimanche 16 juin 1940, à Bordeaux, Paul Reynaud démissionne et laisse au maréchal Pétain le soin de former un nouveau gouvernement et de décider de l'attitude à prendre devant l'invasion allemande.

Au même moment, la Wehrmacht traverse la Loire après avoir victorieusement envahi la Belgique et la Hollande et percé le front français à Sedan, dans les Ardennes. Elle pousse devant elle huit millions de civils français ou belges ainsi que les débris de l'armée française.

 

Une semaine plus tôt, sous le prétexte d'une visite aux armées, le gouvernement français s'est lui-même réfugié à Tours, puis à Bordeaux... comme en 1870 et en 1914, face aux deux précédentes offensives de l'armée allemande.

 

Face à l'étendue de la défaite, les dirigeants français s'interrogent sur la conduite à tenir. Il en va de la place de la France dans l'Histoire.

 

Résistance ou armistice ?

Classé au centre sur l'échiquier politique et opposant résolu à Hitler, Paul Reynaud (62 ans) était devenu président du Conseil le 21 mars 1940 en remplacement d'Édouard Daladier. Celui-ci, tribun respecté et ministre radical du Front populaire, s'était déconsidéré en signant les accords de Munich avec le Führer.

 

Dès le début de l'offensive allemande, le nouveau chef du gouvernement prend des mesures désespérées pour éviter le désastre. Le 18 mai, il appelle à la vice-présidence du Conseil le prestigieux vainqueur de Verdun, le maréchal Philippe Pétain (84 ans), qui exerçait à Madrid les fonctions d'ambassadeur.

 

Le 19 mai, tandis que la guerre bat son plein, Paul Reynaud nomme à la tête des armées Maxime Weygand (73 ans). L'ancien adjoint du maréchal Foch est rappelé en catastrophe de Damas où il commandait les forces françaises d'Orient en remplacement de l'incapable Gamelin.

 

Le 26 mai, Paul Reynaud rencontre à Londres le nouveau Premier ministre, Winston Churchill, un conservateur au caractère trempé qui a remplacé Neville Chamberlain au 10, Downing Street.

 

Paul Reynaud adhère à la volonté de Churchill de lutter coûte que coûte contre Hitler. L'un et l'autre n'oublient pas que la France et l'Angleterre ont signé un engagement mutuel à ne pas conclure d'armistice ou de traité de paix séparé.

 

Il n'empêche que plusieurs de ses ministres songent à un armistice dès le mois de mai. Le commandant en chef des armées, Maxime Weygand (73 ans) l'a envisagé le 29 mai dans un rapport à Paul Reynaud. De son côté, Philippe Pétain est convaincu depuis la mi-mai de l'inéluctabilité de la défaite.

 

Dans le désarroi, le président du Conseil Paul Reynaud suggère que les militaires demandent un cessez-le-feu ou une capitulation, tandis que le gouvernement se replierait en Afrique du Nord pour continuer la lutte dans l'honneur.

 

L'option est tout à fait pertinente : avec son aviation, sa flotte, plusieurs régiments et toutes les colonies, la France conserverait sa place dans la guerre contre Hitler. Les Français de métropole auraient-ils à en souffrir ? Pas plus ni moins que les Belges et les Néerlandais, également soumis au joug ennemi.

 

Mais le généralissime Maxime Weygand veut obliger le pouvoir civil à assumer sa part de la défaite. Il fait observer aussi qu'une capitulation entraînerait l'occupation de tout le territoire, la reddition de toutes les troupes et la saisie de toutes les armes, y compris de la flotte. Il exige donc un armistice, c'est-à-dire un accord de gouvernement à gouvernement aboutissant à un arrêt provisoire des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme.

 

Maxime Weygand a le soutien de Philippe Pétain. Celui-ci veut épargner à la population les tourments d'une occupation militaire sans contrepoids civil. Le spectacle bouleversant de l'exode qui jette des millions de malheureux civils sur les routes le renforce dans sa détermination de ne pas abandonner le pays. Comme Weygand, il a le sentiment que l'armée a fait son devoir et qu'il ne saurait y avoir de déshonneur à reconnaître la défaite.

 

«Je déclare, en ce qui me concerne, que, hors du gouvernement, s'il le faut, je me refuserai à quitter le sol métropolitain, je resterai parmi le peuple français pour partager ses peines et ses misères. L'armistice est, à mes yeux, la condition nécessaire à la pérennité», avertit Pétain en conseil le 13 juin.

 

Le deuxième vice-président du Conseil, Camille Chautemps, suggère de demander à Hitler quelles seraient les conditions d'un armistice. Si ces conditions s'avéraient trop dures ou déshonorantes pour le pays, le gouvernement se réserverait le droit de les rejeter et de poursuivre la résistance en métropole ou en Afrique.

 

Cette suggestion présente l'avantage que nul ne pourrait reprocher au gouvernement de ne pas avoir tout tenté pour assurer la paix. Le consensus national et l'union des Français seraient ainsi préservés. Mais rien ne dit qu'une fois faite la demande des conditions d'armistice et de paix, le gouvernement ne se laisse entraîner dans des concessions inacceptables.

 

En juin 1940, la défaite de l'Angleterre paraît probable et, avec elle, la fin de la guerre et la victoire définitive de l'Allemagne. Les partisans de l'armistice ne sont pas choqués par cette perspective. Les militaires allemands se présentent en 1940 comme des gens civilisés et les dirigeants nazis ne songent pas encore à l'extermination des Juifs et de quelques autres minorités.

 

Ce n'est pas l'avis du ministre de l'Intérieur Georges Mandel ou encore du sous-secrétaire d'État à la Défense, le général de brigade Charles de Gaulle. Pour eux, cette guerre est d'un type nouveau. Elle n'oppose pas deux peuples, comme en 1870 ou en 1914-1918, mais elle oppose les démocraties occidentales à des régimes totalitaires qui ne s'embarrassent d'aucune règle et avec lesquels il ne saurait y avoir aucun accommodement (l'Allemagne nazie mais aussi l'URSS communiste et l'Italie fasciste, ses alliées).

 

Le président du Conseil envoie de Gaulle à Londres pour demander à Churchill à quelles conditions il voudrait le dégager de sa promesse de ne pas traiter avec l'ennemi.

 

Le dimanche 16 juin au matin, le cabinet britannique transmet un télégramme à Paul Reynaud pour l'autoriser sous certaines conditions à demander à Hitler les conditions d'un armistice. Dans un second télégramme, Churchill précise que la flotte française devra être mise à l'abri dans des ports britanniques pendant la durée des négociations.

 

Le même jour, à 17 heures, dans une dernière tentative de forcer le destin, Winston Churchill propose à Paul Reynaud, par l'intermédiaire du général de Gaulle, une union totale entre le Royaume-Uni et la France (un seul Parlement, un seul gouvernement, un seul pays).

 

Les deux chefs de gouvernement prennent rendez-vous pour le lendemain à Concarneau, en vue de signer le traité d'union. Mais le soir même, cette ultime proposition est rejetée par les partisans de l'armistice, devenus majoritaires dans le gouvernement.

 

Isolé et indécis, pressé qui plus est par sa compagne, la comtesse Hélène de Portes, une proche du Maréchal, Paul Reynaud démissionne le soir même.

 

Résigné à ce que les hostilités finissent enfin, il propose au président de la République, Albert Lebrun, de le remplacer à la présidence du Conseil par la personnalité la mieux à même de demander à Hitler les conditions d'armistice... et de paix.

 

40 millions de pétainistes.

 

 Dans le respect des règles constitutionnelles, le président de la République, Albert Lebrun, demande au maréchal Philippe Pétain de former un nouveau gouvernement.

 

Sitôt désigné, le nouveau président du Conseil forme un gouvernement de techniciens.

 

Pétain, qui manie les mots avec dextérité, va prononcer une allocution mémorable à la radio le lendemain, le lundi 17 juin à midi.

 

Écouté avec ferveur par des millions de Français désemparés, sur les routes ou dans leurs foyers, ce discours chevrotant vaudra à l'illustre vieillard d'être plébiscité par l'opinion publique :

 

Discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940

 

 

«Français, à l'appel de Monsieur le président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés, sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.

 

«En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat.

 

«Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.»

 

Malgré le soin qu'a pris Pétain à peser chaque mot, il lui a échappé une formule malheureuse laissant entendre que les combats devaient cesser à l'instant... De sorte que des soldats se sont rendus dans une certaine pagaille tandis que d'autres continuaient de se battre avec panache.

 

Tandis que le général de Gaulle, à Londres, entre dès le lendemain en résistance, le maréchal Pétain glisse insensiblement sur la voie de la collaboration avec l'occupant. Celle-ci prendra un tour officiel dès octobre avec la rencontre de Montoir.

 

 

1942

 

Naissance de Giacomo Agostini à Brescia, Italie, champion motocycliste…

 

 

1944

 

Naissance de Annie Famose à Jurançon, skieuse de haut niveau… J’eus son frère (dont j’ai oublié le prénom…) comme professeur d’éducation physique au lycée Jean Jaurès de Montreuil.

 

 

 

1946

 

A Bayeux, en Normandie, le général Charles de Gaulle formule dans un discours retentissant une critique en règle des institutions de la IVe République.

le général Charles de Gaulle (55 ans), figure charismatique de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale, quitte sa retraite de Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne) et rentre brutalement dans l'arène politique.

 

À Bayeux, en Normandie, devant une foule nombreuse de sympathisants, il formule une critique en règle des institutions de la IVe République.

 

Le vieux résistant, qui ne supporte pas l'inaction, exprime sa propre vision du partage des pouvoirs entre législatif (Parlement) et exécutif (chef de l'État et gouvernement) avec le souhait d'être rappelé par les Français... Mais sa critique laisse la classe politique indifférente.

 

La traversée du désert.

 

L'année d'après, le général fonde son propre parti, le Rassemblement du Peuple Français (RPF). De nature protestataire, celui-ci joint les voix de ses élus à celles des communistes pour entraver un peu plus l'action du gouvernement. Il s'oppose à l'abandon de l'Indochine et des autres colonies ainsi qu'au projet de Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA) ; il fait capoter le projet de Communauté Européenne de Défense (CED)...

 

En 1953, délaissé par ses propres députés et prenant acte de l'inanité de son action, le Général se met en retrait du RPF et se retire dans sa résidence de Colombey-les-deux-Églises.

 

Vieilli et quelque peu aigri, il se met à l'écriture de ses Mémoires de guerre et daube avec ses visiteurs et ses rares fidèles (Jacques Chaban-Delmas, Jacques Soustelle, Michel Debré, Olivier Guichard, Georges Pompidou, André Malraux,...), sur les aléas de la IVe République. Il a aussi la douleur d'enterrer sa fille Anne (20 ans), handicapée mentale. C'est la «traversée du désert».

 

Une opportunité quelque peu inattendue s'ouvre en 1958. La IVe République, confrontée à un soulèvement indépendantiste en Algérie, réprime brutalement celui-ci et, désormais en position de force, se dispose à négocier avec ses meneurs, les chefs du FLN. C'est plus que n'en peut supporter la frange extrémiste des colons d'Algérie. Habilement manipulés par les hommes du général de Gaulle, ils se laissent convaincre de faire appel à celui-ci pour sauver l'«Algérie française».

 

À la suite du vrai faux coup d'État du 13 mai 1958, le général Raoul Salan, commandant en chef des armées en Algérie, prononce publiquement le nom de Gaulle. Celui-ci, à 68 ans, n'était déjà plus, pour la plupart des Français, qu'une figure du passé. Son retour est spectaculaire. Il répond immédiatement à l'appel venu d'Alger en se disant «prêt à assumer les pouvoirs de la République».

 

Par crainte d'une subversion militaire, la classe politique lui fait presque aussitôt allégeance et le président René Coty demande le 29 juin au«plus illustre des Français» de former le gouvernement. Aussitôt après, le général de Gaulle obtient les pouvoirs spéciaux en Algérie, les pleins pouvoirs en métropole et le droit de procéder à une révision constitutionnelle.

 

Une Constitution sur mesure.

 

Charles de Gaulle fait appel au fidèle Michel Debré le père de Jean Louis, ex président de l’Assemblée Nationale, pour écrire une nouvelle Constitution selon ses voeux. Celle-ci établit un régime présidentiel. Un collège électoral relativement large élit pour sept ans un Président qui n'est pas responsable devant le Parlement. Approuvé par référendum le 28 septembre 1958, le nouveau texte marque la fin de la IVe République et le début de la Ve.

 

 

Le premier Président est, cela va de soi, le général de Gaulle lui-même. Sa légitimité est renforcée après le référendum du 28 octobre 1962 qui introduit l'élection au suffrage universel du Président de la République.

 

Entre temps, le nouveau chef de l'État use de son autorité pour opérer les grandes réformes qu'attend le pays. Il met en application le plan de Jacques Rueff pour relancer l'économie. Le populaire ministre de l'Économie Antoine Pinay réussit à convaincre l'opinion publique des bienfaits de ce plan de rigueur qui passe notamment par la création d'une nouvelle monnaie (1 nouveau franc = 100 anciens francs).

 

Les colonies d'Afrique noire reçoivent une indépendance formelle au cours de l'année 1960 (mise à part la Guinée, dont le principal leader, Sékou Touré, a revendiqué et obtenu l'indépendance dès 1958, dans des conditions d'ailleurs désastreuses).

 

Plus difficile est le règlement de l'affaire algérienne. Le général de Gaulle doit longtemps louvoyer pour faire admettre aux colons le lâchage des trois départements. Le cessez-le-feu du 19 mars 1962, l'indépendance de l'Algérie et le départ précipité des «pieds-noirs» (les Français d'Algérie) vont laisser beaucoup de rancoeurs.

 

Enfin la paix et la prospérité.

 

Après cela, la France va jouir enfin de quelques belles années de paix et de prospérité, favorisée par une natalité élevée, une jeunesse nombreuse et une communauté «pied-noir» dynamique.

 

Le général de Gaulle se cantonne plus ou moins dans le«domaine réservé» de la politique étrangère qui lui tient à coeur. Il retire l'armée française du cadre opérationnel de l'OTAN. Il développe une force nucléaire de dissuasion (l'armement nucléaire, sans rivaliser avec celui des Américains ou des Soviétiques, se veut assez dissuasif pour faire à un ennemi potentiel autant de mal qu'il pourrait en faire à la France). Il lance enfin quelques retentissantes proclamations, à Phnom-Penh (Cambodge) en septembre 1966 contre l'intervention américaine au Viet-Nam, à Québec en juillet 1967(«Vive le Québec libre !»)...

 

Lorsque survient la troisième guerre israélo-arabe en 1967, l'opinion occidentale est tout entière de coeur avec Israël et il n'y a que le général de Gaulle pour faire entendre une musique différente, jusqu'à annoncer un embargo contre Israël. Dans une conférence de presse, le 27 novembre 1967, il qualifie ce pays de... «Peuple juif, peuple d'élite, sûr de lui et dominateur». Dur à avaler de la part d'un leader occidental qui, pendant la Seconde Guerre mondiale et après, n'a pas eu un mot de compassion pour les victimes de la Shoah.

 

Réélu au deuxième tour de scrutin seulement en 1965, le général de Gaulle est secoué par les émeutes étudiantes de mai 1968 et l'année suivante, le 28 avril 1969, prenant prétexte d'un référendum raté, il démissionne avec panache, sans attendre d'être rattrapé par l'âge. Il mourra l'année suivante, à Colombey, à 80 ans et sera selon son désir inhumé en toute simplicité dans son village d'adoption aux côtés de sa fille Anne.

 

 

1949

 

Naissance de Paulo César, footballeur brésilien… Ah ce Brésil… creuset de temps de champions…

 

 

1953

 

Révolte des ouvriers à Berlin Est.

 

 

1963

 

Valentina Terechkova (dont je suis éternellement amoureux), première femme dans l’espace, Participe à un vol orbital qui dura presque 3 jours !... Quelle femme !...

 

 

1969

 

Georges Pompidou est élu 2ème président de la 5ème République… Il mourra en 1974 sans avoir achevé son mandat. Alain Poher, président du sénat, assurera pour la deuxième fois en 5 ans, selon notre constitution, l’intérim de la présidence. Valery Giscard d’Estaing sera élu quelque semaine plus tard.

 

 

1972

 

Confédération des Nations Unies sur l'environnement à Stockholm. Une déclaration est cosignée par 115 pays et aujourd’hui face à la crainte de voir mourir notre si jolie planète… tout reste à faire !...

 

 

 

La phrase du jour :

 

« Pluie à la Saint Aurélien, belle avoine et mauvais foin ».

 

A toutes.. bon week end et bisous

 

A partir de lundi, je serai à Saint Coulomb, mais je resterai connecté… « the show must go on… »

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans ce jour là....

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B
c'est marrant comme on peut rester à lire un long moment et puis ..zapper d'autres passages ...pour s'arrêter à nouveau..donc j'avoue m'interesser plus à Frankenstein qu'à Pétain et un grand coup de coeur pour Agostini...LE pilote préféré de mon mari..son chouchou...<br /> Saint Jean-François Régis protège des yeux..et "Un pré est vaurien , quand en juin il ne donne rien"<br /> bon week end et bonne fête à toi .
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T
Tiens ! lui aussi !... (ton mari) aime bien Agostini... on s'entendrait bien !... Bisou Evelyne...Bonne fête au père de tes gosses...
L
Ouf! Tu nous donnes un vrai cours d'histoire aujourd'hui. La mauvaise élève a zappé la page "De Gaul" et a préféré Mary Shlley ..et Annie Cordy..<br /> Pas de mauvaiss notes svp monsieur le professeur.....<br /> Bon week-end
Répondre
T
Ma petite Evelyne.. je suis incorrigible.. je vais tâcher d'être moins didactique... sinon lisant mes pages tu t'endormiras...Bisous et bon week end.