Les visiteurs...

Publié le 5 octobre 2008 par Tristan

Il y avait à l’entrée de ma petite ville il y a une quinzaine d’année une grande décharge publique, qui avec le temps était devenue pestilentielle. Sous la pression des résidents elle a fermé. Aujourd’hui en friche sur cette grande plaine, elle est désormais un terrain de reproduction d’un grand nombre de lapins et de volatiles qui se font régulièrement canarder à la période chasse par ces trous du c.. de chasseurs à la manque.

Depuis quelques semaines, cette plaine a été investie par une grande population nomade de roms et autres gens du voyage. Expulsés de partout, ils sont venus là.

Quelle n’a pas été ma surprise de voir la bobine de not’ bon maire (UMP) être interrogé sur cette « invasion » (population locale dixit… elle me fait honte). Sous de fallacieux prétextes, ils doivent partir et plus vite que ça (allez voir le site de Triel, et lisez… vous serez édifiées). Plutôt que prétexter que l’état ne fait pas boulot pour créer des infrastructures pour accueillir ceux qui sont quand mêmes des êtres humains (ils ont leurs mœurs et leurs coutumes … respectons cela) pourquoi ne pas les aider et tout simplement être « hospitaliers.

Mais voilà où le bât blesse. La bonne société de Triel, veut bien qu’ils existent… mais pas chez elle… Non mais !... vous vous rendez compte, des manouches chez nous : sales, menteurs, voleurs et paresseux sauf pour jouer de la guitare… Elle me fait gerber cette société là !... Elle me rappelle il y a longtemps, un comité de résidents de mon lotissement, qui faisait circuler une pétition pour empêcher l’ouverture d’un « resto du cœur » à deux pas… pour empêcher osaient dire ces affreux de draîner une population indésirable : ces salauds de pauvres !... Pouahh..

Voilà ce que je voulais hurler ce soir mes jolies fleurs…

Bon !... je me calme…

Glissons…

Miaouuuu !... j'ai des végétations !...

Votre gâterie mes toutes belles…

« Définition du barbecue :

C'est là la seule cuisine qu'un " vrai " homme fera.

Quand un homme se porte volontaire pour faire ce type de cuisine, la chaîne des événements suivants est alors actionnée :

1. La femme va à l'épicerie.

2. La femme prépare la salade, les légumes et le dessert.

3. La femme prépare la viande pour la cuisson, la place sur le plateau avec les ustensiles nécessaires et l'apporte à l'homme qui est étendu à côté du barbecue en train de prendre une bière.

4. L'homme place la viande sur la grille.

5. La femme va à l'intérieur mettre la table et vérifie la cuisson des légumes.

6. La femme revient à l'extérieur pour dire à son mari que la viande est en train de brûler.

7. L'homme enlève la viande de sur la grille et l'apporte à la femme.

8. La femme prépare les assiettes et les apporte sur la table.

9. Après le repas, la femme dessert la table et fait la vaisselle.

10. L'homme demande à la femme si elle a apprécié de ne pas faire de cuisine.

Et devant son air ennuyé, il en conclut que les femmes ne sont jamais satisfaites. »